Automobile : l’avenir sera vert et high-tech
- Kèan
- 10 mars 2016
- 2 min de lecture
Pour reconquérir un marché en berne, les constructeurs innovent : assistance à la conduite et protection de l’environnement.
Le pilotage automatique
Quelle place pour les véhicules hybrides et électriques dans les années à venir ?
La part de véhicules légers intégrant une motorisation hybride devrait atteindre 4.7 % de la production mondiale (5 millions d’unités) contre 2.9 % en 2013.
Il faudra attendre encore un peu pour voir les voitures voler (lire notre rubrique Futur, page 68), mais elles pourraient bientôt rouler sans conducteur. Fin mai, Google a présenté à la presse sa première voiture autonome, c’est-à-dire qui se conduit toute seule.

D’ailleurs, ce pot de yaourt totalement électrique n’a même plus de volant. Des capteurs placés dans tous les coins et reliés au système de navigation assurent – grâce à Google Maps –les déplacements. Le conducteur devenu passager n’a plus qu’à dicter sa destination… Bluffant… Mais bridé ! Pour éviter de renverser les piétons, la vitesse est limitée à 40 km/h.
Selon Carlos Ghosn, président de Renault-Nissan, « la voiture sans chauffeur est très loin d’être une réalité commerciale, elle ne peut fonctionner qu’à une vitesse lente et dans un nouveau cadre réglementaire. C’est pourquoi nous nous concentrons sur les systèmes partiellement automatisés ». Ainsi, dès 2016, la Nissan sera équipée d’un pilotage automatique dans les bouchons, et pourrait changer de file seule en 2018… Des systèmes qui s’ajouteront à ceux existants, comme l’Intelligent Parking Assist créé par Toyota en 2003. Ce système assure le créneau à la place du conducteur. Il est disponible chez Ford, Citroën, BMW, Mercedes…
L’hybride rechargeable

Si les modèles tout électrique peinent à convaincre, faute d’autonomie, les constructeurs misent sur la technologie hybride. On utilise un système de propulsion électrique pour les trajets du quotidien (moins de 50 kilomètres) et pour les longues distances, le moteur à essence prend le relais. De telles voitures sont rares, et souvent chères : 37 000 euros la Toyota Prius Rechargeable et 106 450 euros la Porsche Panamera S-E Hybrid. La nouveauté du Mondial vient de chez Volkswagen, avec la Golf GTE. Elle offre de sacrées performances : accélération de 0 à 100 km/h en 7,6 secondes, vitesse de pointe de 217 km/h, consommation de 5 litres aux 100 kilomètres. Sans compter un bonus écologique de 4 000 euros.
Les matériaux écolos
Pour réduire la consommation de leurs nouveaux modèles, les constructeurs les ont mis au régime sec… Si la tôle d’acier sert toujours, les « matériaux verts » font leur apparition. Dès 2010, Peugeot-Citroën avait pour objectif d’en inclure 20 % (plastiques issus de l’agriculture ou recyclés) dans les polymères utilisés pour ses habitacles. Pour sa nouvelle i3, BMW utilise une structure en fibre de carbone qui offre une sécurité supérieure à l’acier. Pour équiper l’habitacle, le constructeur allemand a choisi le bois, le cuir ou la laine de mouton. Des matériaux largement utilisés dans l’automobile… sauf que ceux-ci ont été traités de manière écologique. Ainsi, le bois est du bambou, ce qui évite la déforestation, et le cuir a été teinté de manière naturelle, c’est-à-dire sans chrome. Résultat, BMW annonce que sa voiture est recyclable à 95 %.
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