Marché automobile au Japon : qui vend le plus ?

Toyota, Mazda, Honda ou encore Suzuki, les constructeurs japonais sont nombreux et très présents au Japon. Petit tour d'horizon de la répartition entre les "kei-cars", les berlines standards et les différents acteurs.

Le Japon présente de nombreuses particularités et l’automobile n’y échappe pas. Il existe ainsi deux catégories distinctes : les berlines «classiques» et les keijidosha ou plus communément appelé «K-cars» ou «midgets».

Ce type de véhicule a été créé en 1949 pour permettre aux particuliers, mais aussi aux professionnels, de s’offrir une automobile et, dans le même temps, pour développer la production des constructeurs japonais.

Les keijidosha doivent répondre à plusieurs critères : longueur inférieure à 3,40 m, largeur inférieure à 1,48 m et hauteur maximum de 2 m. La cylindrée du moteur de ces voitures est limitée à 660 cm3. Ces critères étaient différents lors de la mise en place de la législation.

Pourtant adaptée pour la ville, cette catégorie trouve essentiellement preneur à la campagne, là où les revenus sont moins élevés. D’un style typé « camionnette », ces voitures offrent un maximum d’espace dans un gabarit compact. Elles pourraient être assimilées à un minispace en Europe.

Cependant, certains petits véhicules sportifs sont également produits, à l'image de la Daihatsu Copen ou de la Honda S660.

En 2014, il s’est vendu 4 699 591 véhicules au Japon (hors camions et bus) dont 1 839 119 kei-car. Ces dernières représentent près de 40 % du marché. À noter également que les marques japonaises sont omniprésentes avec plus de 90 % des parts. Les seules marques étrangères qui arrivent à se vendre un peu dans les grandes villes sont Mercedes et BMW.